11 septembre 2019

Mon hypersensibilité

mon hypersensibilité
La simplicité de l’hypersensibilité

L’hypersensibilité, souvent perçue comme une faiblesse, un signe de fragilité, est en réalité une force insoupçonnée. Nos émotions débordent, certes, mais elles ne nous définissent pas comme faibles. Au contraire, elles nous rendent plus forts.

Mon hypersensibilité me confère une empathie profonde. Elle me permet de me glisser dans la peau des autres, de comprendre leurs joies et leurs peines avec une intensité rare. Elle me pousse à prêter attention aux moindres détails, ceux qui passent inaperçus pour beaucoup mais qui, pour moi, tissent la trame de nos relations et de notre monde. C’est un peu comme un sixième sens, une intuition affinée par ces petites choses que je perçois. Certes, cela peut parfois me rendre un peu « parano », mais cette sensibilité est aussi mon guide.

La difficulté la plus grande que j’ai rencontrée avec cette hypersensibilité est le sentiment de décalage. Ma manière de percevoir et de réagir aux situations est souvent jugée excessive. Ce que je trouve normal est, pour les autres, hors norme. J’ai longtemps essayé de changer cela, de m’adapter. Un soir, épuisée par les critiques, j’ai décidé d’adopter une attitude froide et détachée. Moi, qui ne suis pas de nature froide, j’ai cru que cela m’épargnerait des douleurs inutiles.

La simplicité d'être hypersensible
La simplicité de l’hypersensibilité

J’ai rapidement compris que c’était une mauvaise idée. En réprimant mes émotions, je suis devenue aigrie et triste. Chaque jour, je portais le masque d’une personne détachée, froide, et c’était épuisant. Les deux premières semaines ont été particulièrement difficiles, avec des larmes de frustration et de tristesse. Ce n’était tout simplement pas moi.

J’ai porté ce masque de mes 16 à mes 19 ans. Avec le temps, j’ai appris à maîtriser certaines émotions, à sourire pour masquer mes larmes, à me détacher des situations. Aujourd’hui, à 21 ans, je n’essaie plus de contrôler mes sentiments de manière aussi rigide. Je les vis, je les accepte. J’ai réussi à trouver un équilibre, à être détachée dans de nombreux aspects de ma vie, sans pour autant renier ma sensibilité.

Contrôler mon hypersensibilité est un travail de chaque jour. Se retenir lorsqu’on se sent attaqué, lorsque les émotions débordent sans raison apparente, est un défi constant. Le détachement est la meilleure leçon que j’ai apprise jusqu’à présent. Il m’a permis de prendre du recul sur des situations qui, autrefois, m’auraient submergée.

Je ne suis pas parfaite dans ma gestion de l’hypersensibilité, car je vois encore beaucoup de choses en noir ou en blanc. Mais j’évolue à mon rythme. Ma foi m’aide énormément dans ce cheminement.

JJ’ai finalement compris que pour être heureuse, je devais cesser d’essayer d’être la personne que les autres voulaient que je sois. Aujourd’hui, je m’efforce de vivre ma vie pleinement, selon mes propres termes. Et c’est cela qui compte vraiment.

À bientôt .

2 réponses à “Mon hypersensibilité”

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